Thursday, December 8, 2011

PCFmaoiste France -Assassinat du Camarade Kishenji : le fiel réactionnaire des cybers-"maoïstes"

Assassinat du Camarade Kishenji :
le fiel réactionnaire des cybers-"maoïstes"

Il y a eu plusieurs déclarations en hommage au Camarade Koteshwar Rao dit Kishenji, dirigeant du Parti Communiste d’Inde (maoïste) assassiné par la réaction. Outre la déclaration de notre Parti, nous avons signé une déclaration commune avec plusieurs partis et organisations. Le « PCMLM » [France] et le Parti Prolétarien du Bengale Oriental (Groupe d’Unité maoïste) [Bengladesh] ont également publié une déclaration commune.

Mais sous prétexte que deux phrases de la déclaration conjointe de différents partis et organisations reprendrait deux phrases de leur déclaration, le « PCMLM » se lance  dans une attaque en règle contre les signataires de la déclaration commune dans l’article sur leur site internet/journal : «  Les révisionnistes : une tradition de la copie et des faux ».

Si ces deux phrases sont correctes, quel est le problème ? D’autant qu’il s’agit de phrases des plus générales, que l’on retrouve sous d’autres formes dans d’autres déclarations. En revanche, ils n’ont rien à redire sur le reste de la déclaration, qui est elle aussi correcte.

Il n’en est pas de même de la leur, qui se permet dans une déclaration rendant hommage à un dirigeant du PCI(m) de donner des leçons à ce dernier. Qu’on en juge !

« Nous espérons que le Parti Communiste d’Inde (Maoïste) comprend son importance internationale. La réaction internationale veut écraser la Guerre Populaire indienne, à tout prix. Nous espérons que le Parti Communiste d’Inde (Maoïste) comprend bien la dimension de la lutte. »

Maintenant nos « donneurs de leçons » qui, en ce qui concerne le « PCMLM », n’est jamais sur le terrain dans la pratique en France mais très présent sur Internet, déclarent sans vergogne :

« De la même manière, le Parti Communiste d’Inde (Maoïste) ne peut plus rester silencieux au sujet de ce qui concerne le Mouvement Communiste International, et doit assumer ses tâches, par exemple en ce qui concerne l’échec népalais… et également au sujet de questions aussi importantes que la contradiction entre villes et campagnes, l’écologie, la défense de notre planète contre l’avidité des entreprises multinationales. »

C’est un peu fort de café, quand on sait que le PCI(M) se bat à côté des paysans contre les multinationales qui veulent s’emparer des terres des adivasis et qu’ils font en sorte de mettre l’accent sur un développement permettant de vivre sur place (irrigation, fermes piscicoles, écoles, centres de santé, etc.) pour éviter l’exode rural. Si cela n’est pas lutter contre les multinationales, si ce n’est pas lutter contre la destruction des forêts, contre la pollution, contre la désertification engendrées par l’installation de mines, de sites d’exploitations, contre la ruine des paysans, dont des milliers désespérés se sont suicidés, et de celles et ceux qui vivent des produits de la forêt, si cela n’est pas lutter contre l’exode massif vers les villes dans les bidonvilles, alors quoi ? Singur, Nandigram, Lalgarh, les gouvernements populaires –même embryonnaires- etc. sont les preuves vivantes de la position des camarades indiens, que les camarades luttent contre ces maux.

D’autre part, au niveau international, rappelons que le PCI(maoïste) a signé la déclaration commune du 1er Mai 2011 et qu’il soutient les activités du Comité International de Soutien à la Guerre Populaire en Inde qui a une existence réelle, une pratique de masse.

Quant à l’échec népalais, le PCI(M) a été le premier à mettre en garde contre le risque de dérive du PCN(M), sans pour autant jeté le bébé avec l’eau du bain mais en suivant avec attention le processus de lutte des deux ligne dans le Parti, tout en encourageant la ligne de gauche qui tâtonne, il est vrai, mais cherche à réorganiser le Parti et l’ensemble du mouvement. Les dogmatiques du « PCMLM », eux n’ont jamais rien prouvé dans la pratique et délirent sur le plan économique et théorique (nous y reviendrons).

Le «PCMLM », qui se réclame du maoïsme, n’a rien compris à la guerre populaire dans un pays comme l’Inde. Les intellectuels progressistes indiens qui ne sont pas maoïstes, eux, ont bien compris que les conditions objectives sont là et que les maoïstes ont su utiliser ces conditions objectives pour faire avancer par leur pratique les conditions subjectives au sein des masses, dans la guerre populaire qui s’étend en partant de la campagne vers la ville dans un pays aux structures en partie semi-féodales. Le maoïsme pénètre peu à peu l’esprit des masses dans les villes, et cela va se développer avec l’accentuation de la crise. Les faits montrent que l’extension et l’avancée de la guerre populaire à la campagne a de plus en plus une répercussion dans tout le pays, peu à peu.

En cliquant sur les liens vous trouverez :


PC maoïste de France

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